Sinistre défaite

27/10 : XV du HOME – Oval’Mines

Sale temps sur l’Essonne en ce 27 octobre 2018 : grisaille, froid, limite pluie… Plus de doutes, l’automne est arrivé. C’est le début des jours difficiles pour le rugby. Malgré tout 20 joueurs sont présents pour défendre les couleurs des gagnants sur le terrain (ou plutôt le champ de patates) de Polytechnique.

Malheureusement l’accès est difficile et plusieurs joueurs tournent en rond pour trouver le fameux « terrain ». Jérôme ne peut jouer que la première mi-temps car il a du travail à la RATP (il s’accorde tout de même un léger retard traditionnel, le fameux « quart d’heure RATP »). El Nino a troussé durant la nuit, et son manque de sommeil se fait ressentir quand il arrive 10 minutes avant le match, mais « ça en valait la peine », nous a-t-il confirmé. L’histoire ne dit pas s’il revit sa belle.

Suite à un manque de gestion évident du coach, le timing de l’échauffement est mauvais, et l’équipe n’est pas dedans. Quand commence le combat, patatras, c’est la catastrophe. Le gros loukoum de n°10 Polytechnicien perce seul face à une défense inexistante, et malgré sa pointe à 17km/h, ne se fait pas rattraper. 5-0 pour le Home après seulement quelques minutes de jeu.

Quelques minutes plus tard, le même gros loukoum anticipe bien et intercepte une balle lors d’une attaque bleu et blanc. Visiblement son cerveau de polytechnicien compense son manque de physique. Il nous assomme : 12-0. Oval’Mines panique, nous n’arrivons plus à attaquer correctement : précipitation, en-avants, fautes techniques, plaquages manqués…

Et pourtant une belle attaque va propulser Ludo dans l’en-bu… Ah non ! Après avoir vu le weekend précédent Bath-Stade Toulousain et le magnifique geste de Maxime Médard, le défenseur du Home va infliger à Ludo une magnifique « Freddie Burns » (c’est-à-dire une petite tape sur le ballon alors que le joueur est dans l’en-but). Occasion ratée punie quelques minutes plus tard par une belle action du Home qui finira dans l’en-but. 19-0.

Pour son premier capitanat de la saison, Arte est remonté contre ses joueurs. Une mi-temps complète, et nous ne sommes pas fatigués tellement nous ne faisons rien ! Mais l’espoir persiste, car après tout, si le Home nous a mis 19 points en une mi-temps, nous pouvons de même. Remise des pendules à l’heure, et c’est reparti. Sortie de Jérôme, c’est le coach qui rentre en 10. Et le coach confirmera qu’il est difficile d’être à la fois coach et joueur, car il fait lui aussi des bêtises sur le terrain. Après avoir tenté de sauver un joueur adverse de l’arbitre, il riposte grossièrement à l’agression d’un joueur du home par une belle mandale, sous les yeux de l’arbitre, qui heureusement est bigleux. Son capitaine lui fera par la suite comprendre d’arrêter immédiatement ses imbécilités.

Oval’Mines est beaucoup mieux dans cette deuxième mi-temps, mais peine à concrétiser : une charnière non rodée, quelques blessés et absents, empêchent une bonne continuité du jeu. Quelques belles actions offriront quand même des opportunités, dont une pénalité à 5m jouée magnifiquement par le coach passé en n°9, d’une splendide passe au pied réceptionnée de manière spectaculaire par De Bon’s (le n°1 sur 4). Essai non transformé : 19-5. Oval’Mines revient, et domine les débats.

La même action sera vendangée 10 minutes plus tard par le même coach qui, de l’autre côté, pensait qu’il avait la longueur de passe nécessaire pour jouer à la main… Raté. Ballon intercepté par le Home, encore un essai tout fait de vendangé.

Le score en restera là malgré une équipe qui n’aura rien lâché jusqu’au bout. Le bilan du match est simple : Le Home n’a pas gagné, c’est Oval’Mines qui a perdu. 4 points manqués au classement qui nous auraient propulsés à la première place du championnat. Néanmoins une défaite que nous pourrons utiliser pour progresser à l’avenir.

Bien heureusement la morosité ne s’est pas invitée au vestiaire, et nombre de compagnons ont rejoint les filles Rue Princesse pour travailler la cohésion de 14h à 2h du matin. Record de pichets battu.

Malgré un mental en fromage blanc, Marjo arrivera quand même à avoir son avion pour Cuba le dimanche matin, malgré un sac fait un peu rapidement.

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