Oval’mines fait son cirque

Après une fin d’année 2016 difficile, où le chapiteau d’Ovalmines avait du mal à se remplir, l’équipe dirigeante est inquiète… Ovalmines ne rassemble plus les foules.
Et pour 2017, le maitre mot du directeur Fred est simple : il faut assurer le spectacle.
Il demande donc à ses meilleurs artistes de recruter des jeunes talents fraichement débarqués sur Paris.
Et à en croire les messages sur whatsapp de Julien Cordelle : « vous n’auriez pas des chaussures en 44 ??», un clown serait sur le point de rejoindre Ovalmines.

Après un échauffement pluvieux mais sérieux, l’ensemble des artistes est fin prêt pour entrer en scène.

Comme à son habitude, Monsieur Loyal-Berducat prépara le groupe et le public en annonçant le programme.
« Aujourd’hui mesdames et messieurs, les plus grands artistes de la place sont enfin réunis sous le même chapiteau !
Venez admirer les plus grands pitres de Paris, les arts de la scène avec les équilibristes venus d’Asie et bien entendu nos jongleurs fous ».

Le coup d’envoi est donné et le spectacle commence par un numéro de magie: les vieux briscards d’Oval’Mines s’amusent avec les enfants : un tour de cartes, un tour de passe-passe dans un rock et les ours se mettent à la faute.

Berdu joue avec les nerfs du public : une pénalité dedans, une dehors, une dedans, une dehors. Mais rapidement Ovalmines prend le dessus et le public s’enjaille.
Les clowns aux ailes amusent la galerie à base de coup de pieds, crochets et autres insultes à l’équipe adverse.
La prestation des équilibristes n’est pas terrible en touche… On se fait voler des ballons… Mais qu’importe, le spectacle est là et le public tenu en haleine.

Il faut attendre les jongleurs fous de la 3ème ligne pour apprécier les efforts menés pour monter ce nouveau spectacle. Tant Joseph, Romain que le « petit » nouveau Hugo y mettent du leur et s’amusent du ballon (à moins que ce soit l’inverse) : jetés de balle, passe en avant et autres pitreries au programme !

Et comme à son habitude, Fred a gardé le meilleur pour la fin : le fameux numéro de l’homme canon, interprété cette fois-ci par notre François historique. 3, 2, 1 et boom. Le public est en folie, les adultes applaudissent, les enfants en redemandent. Ce sera pourtant un jaune.

Jean Genet a écrit un jour : « Un artiste de cirque qui se laisse applaudir, c’est déjà un bourgeois. », et les bourgeois Hugo il n’aime pas ça.
Ovalmines est devant mais souffre, l’arbitre décide de prolonger le plaisir : ce sera un numéro de dompteur pour terminer le spectacle.
En avant pour 5 dernières minutes de folie. Les ours ont été énervés dans leurs cages toute la matinée et tentent de se rebeller contre leurs dompteurs : Olivier, Bagarre et Clément.
Le public frémis, les artistes sont en sueur, les mammifères ne veulent pas rentrer dans leurs cages… Ils effraient les enfants. Déjà l’audience se recule par peur d’être blessée. Et monsieur l’arbitre daigne siffler, à croire qu’il y prend du plaisir.

C’est finalement monsieur Loyal Berducat qui vient mettre les pendules à l’heure, recadre les dresseurs et finalement mate les bêtes enragées.

La pluie a cessé, la représentation était magistrale selon les experts, même Télérama crédite le spectacle de 4 étoiles.
Seule déception : Vladus qui rejoint l’infirmerie : sa chute en plein milieu de son numéro de trapèze lui aura couté 2 côtes cassées…

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