28/11 : Victoire bonifiée et en plus avec le bonus contre les Youkies

remi p

Rendez vous à Pershing. Je repete Rendez-vous à Pershing. Malgré la communication au Top ( mail + sporteasy + groupe whatsapp), on prend peur quand on se rend compte que sur 25 conviés, on est que 14 aux vestiaires à 11h15 ( rendez-vous à 10h45). Mettons les retards sur la COP 21, on se retrouve sur le pré à 24 . Pas de tambour ni trompette, on fait quelques mouvements, quelques lancements de jeu en guise de préparation. Placage ? Oh attendez le début du match, ils vont bien vous rentrer dans la gueule …

 

Coup d’envoi : Bim bam boum, on s’en prend plein la gueule. Les jambes encore lourdes et le souffle coupé, on prend des coups. Telle une Marine Le Pen, aux micros de France Inter, Oval’Mines est battu par les flots mais ne sombre pas. Pendant 10 minutes, on boit le bouillon… Putain les gars, on est pas venu à 11h à Vincennes pour mange une soupe vietnamienne ( pho) pendant 80 minutes.

 

Quand on a la balle, c’est un peu désordonné, la mode des « offloads » à la Sony Bill Williams arrive en France mais quand on le fait c’est un peu moins beau. C’est plutôt : boum, je me fais plaquer, boum au sol, je me retourne et jette la balle à moitié en pleine gueule du pote… En avant ! Quand un ballon traine par terre, on envoie des gros coups de chausson aux pommes dedans ,rendant la balle aux adversaires qui nous mettent des culs… Bon, on va laisser passer la foudre et se reconcentrer sur les bases.
1er essai : Sur un ballon renvoyé par l’adversaire, ne sentant que mon courage ( et la transpi) , j’envoie la balle par-dessus, le mec se chie à la réception, je me jette sur la balle comme un mort de faim ( je déjeune jamais avant les matchs par ailleurs) et voit Anael qui me rejoint lancé . Il récupère la balle et là, on passe en mode «  Slow motion »… Bordel ? il court ou il marche la ? On voit le monde s’activer autour de lui mais notre 2eme ligne a du mal à avancer ( vite, du moins)… L’histoire se repete : ne sentant que son courage ( et le café) , il voit Sylvain débarquer à droite, qui se charge de redonner de la vitesse au mouvement. Un coup à Geoffroy, un coup à Sylvain : ESSAI transformé !!!! Oval’Mines 7 Youkies 0 : on est lancé .

 

Les gros s’appliquent et continuent les temps de jeu devant. Derrière, ca crée forcément des brèches dans lesquelles on s’infiltre : Mika à l’aile nous fait un bon numéro de soliste ( il sort son violon, l’accorde, et file sous les perches ! essai !) : 14-0 . Souhaitant continuer sur ce rythme, Geoffroy à l’autre aile régale ( le 3eme ) et Mika aussi . A la mi-temps, on est à 22-0.

 

Mi-temps : Ovalmines 22- 0 Youkies.

 

La 2eme mi-temps reprend sur le même rythme. Devant, sans avancer à chaque contact sur 3 mètres, les libérations sont propres et on intensifie les temps de jeu. En gros c’est «  les avants font le taf, les arrières font le taf ». Derrière, ça galope, ça fait la Une de Paris Match avec Miss Périgord et devant ça se lave la crasse pendant 45 minutes aux vestiaires se contentant d’un sandwich rosette bière à la fin du match. Le rugby quoi…

 

Frustré, piqué dans leur orgueil, les 3emes lignes veulent leur part du gateau et c’est ainsi que To Marqueche fait des siennes et va marquer ( quoi ? il s’est pas bléssé à la coté en aplatissant ?? ), et Gauthier Elastuire en met un autre.
Secoué sur la 2eme mi-temps, entre autre, on voit Clovis se faire aplatir par un autobus de la RATP et Alexis et JuGare nous jouer deux belles performances. Alexis reste cloué au sol, se relève dignement en improvisant une vague ( le mec fait du break dance aussi ? ) et JuGare euphorique se jette au sol et rampe au sol comme au D-Day ( saloperies d’allemands) ou comme un phoque échoué sur la banquise, choisissez votre camp. RémiP est groggy, séché par un Youkies. Il prosera 2 rtt pour se remettre de son cocard 😉

Score final : 47-5 pour Oval’Mines .
Du mieux par rapport au début de saison, le jeu collectif avant/arrière commence à vraiment prendre forme. Et surtout : quel plaisir de jouer comme cela, tout le monde a pris son pied (même le bufle, mais c’était celui de l’adversaire dans le pif…).

 

Homme du match : Mika ( source Sporteasy)

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